jeudi 14 mai 2015

Projet final publié !!!

Bonsoir à tous,

Petit message pour vous annoncer que mon projet final est enfin en ligne, vous pourrez le voir sur le blog http://mediation-biomineralisation.blogspot.com/ (et oui ce blog a besoin de visites !). Le module s'achève, rassurez vous ce n'est pas un "Au revoir", le blog reste actif!

Je tiens à remercier mille fois toutes les personnes qui ont contribué à cette expérience, Thierry Magniez, qui nous a enseigné la médiation scientifique (et qui nous réserve un petit partiel lundi, qui, espérons sera assez simple!)  Nathalie Demas, ma tutrice pédagogique, le lycée Darius Milhaud et l'école élémentaire Henri Wallon. Un grand merci à Jennyfer Miot qui m'a fait découvrir l'univers dans lequel elle travaillait et qui m'a fait vivre toutes ces expériences.

N'hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé de l'affiche !

Scientifiquement, Leïla !

mercredi 8 avril 2015

Mon choix est fait !

Mardi 7 Avril 2015, 9H00.


          Réveil un peu plus tôt qu'hier. Aujourd'hui je me rends au lycée Darius Milhaud (94) pour observer le mode de travail des lycéens et en savoir davantage sur le choix de mon public final. Je ne vous l'avais pas précisé mais je n'ai pas choisi les collégiens comme public car, après avoir eu l'avis d'enseignants, les années collège représentent l'âge où l'enfant devient adolescent. Il est donc en pleine transition, et contrairement aux élèves de primaire ou lycée, il est peut être moins intéressé par les éléments que je veux lui présenter. 
J'ai donc préféré trancher entre un public assez jeune mais ouvert à tout, et un public plus âgé, mais plus concerné car c'est au lycée que l'on choisit vers quelle branche s'orienter. 

Après quelques recherches, j'ai choisi une classe de seconde car durant cette année scolaire, et ce depuis la réforme, on y enseigne les sciences de la vie et de la Terre selon trois axes différents:

-la Terre dans l'Univers, la vie et l'évolution du vivant
-les enjeux planétaires contemporains
-le corps humain et la santé. 

Je trouve que le premier axe était tout à fait en accord avec mon projet, et même si les élèves avaient déjà terminé cette partie du programme, ils paraissent intéressés et ouverts à ce que je leur présentais.
Par la suite, il y a eu un débat sur l'évolution du monde et de l'humain depuis sa création. 

Vous comprendrez que j'ai adoré réalisé la petite maquette avec les élèves de primaire, mais mon choix se porte pour les lycéens. Je construis ce projet, en pensant produire un poster, et pour cela, j'écoute les conseils de ma tutrice pédagogique Nathalie. 

Je vous dit à très bientôt ( si possible avant l'examen !).

Scientifiquement, Leïla.  

lundi 6 avril 2015

Rencontre avec des scientifiques en herbe

Lundi 6 Avril 2015, 11H00


Ce matin, le réveil a une odeur d'enfance. Et pour cause, je me rends dans l'école élémentaire où j'étais inscrite il y a quelques années. 

Après quelques recherches, j'ai décidé de me rendre dans une classe de CM1 car entre le CE2 et le CM2, les élèves connaissent déjà la notion du monde et découvrent les sciences expérimentales et technologies. Durant ces enseignements, on leur explique ce qu'est le monde réel en séparant la nature de ce que l'Homme a créé, et en leur faisant réaliser les changements de l'activité humaine sur l'environnement. 





J'ai choisi le CM1 car en CM2, certains élèves ont déjà une idée pratiquement toute faite du monde qui les entoure et sont un peu bouleversés par l'arrivée au collège qui approche. L'enseignante m'accorde une heure pour présenter le lac Pavin et le fait qu'on y retrouve une limite oxique-anoxique à quelques mètres de profondeur. 

Pour bien leur inculquer cette notion de limite, je décide de leur faire construire une représentation (assez superficielle mais bien représentative) de ce lac et de sa constitution, tout en leur expliquant avec un vocabulaire restreint les phénomènes que l'on y observe. 

Pas mal non pour un premier essai ? Je note tout ce qu'il se passe durant la séance et surtout je fais un bilan tout de suite après pour bien garder en tête les élements qui me permettront de choisir mon public final.

On se retouve demain pour la visite au lycée.

Scientifiquement, Leïla. 

jeudi 2 avril 2015

Quand le travail rencontre l'humain

Jeudi 2 Avril 2015, 14H00.


             Ce matin, j'ai eu des nouvelles de ma tutrice pédagogique qui va m'aiguiller dans mes décisions. L'heure est au bilan, et à la préparation de la ressource finale que je vais devoir présenter. En effet, ce blog est un peu mon fil conducteur et j'ai pour objectif final de produire un travail qui sera un support pour les enseignants de l'Education Nationale. Je rejoins Jennyfer à l'IMPMC et nous discutons de ces visites, de ces heures passées dans les laboratoires et de la voie que je vais prendre par la suite. Moi qui me sentait assez stressée, comme je vous le disais dans mes premiers articles, je me rends compte que toutes mes inquiétudes se sont envolées. Je découvre que cette expérience a pu changer ma vision du domaine scientifique. Moi, qui étudie les sciences depuis un moment, je découvre que ces heures en laboratoire m'ont prouvé que derrière toutes ces parutions dans les médias, il y a des chercheurs passionnés par leur métier et qui vivent un "combat" au quotidien. 
Je tiens à les remercier, et plus particulièrement Jennyfer Miot pour m'avoir fait vivre cette expérience où j'ai pu voir l'envers du décor et découvrir dans quelles conditions toutes ces personnes généreuses et contentes de partager leurs recherches travaillent. 

Les visites s'achèvent et j'hésite encore à quel public sera destiné ma ressource finale. Je contacte alors des établissements dans lesquels j'ai fait ma scolarité: l'école élémentaire Henri Wallon et le lycée Darius Milhaud, qui acceptent de me recevoir dans des classes pour observer le mode de travail des élèves, en essayant de leur présenter mon projet et en voyant leur réaction, sachant que les deux publics sont différents. 

On se retrouve très vite pour les visites dans les classes.

Scientifiquement, Leïla.

lundi 30 mars 2015

Manipulation et Rayons X

Lundi 30 Mars 2014, 16H00




Troisième visite avec Jennyfer. Aujourd'hui, j'ai la chance de pouvoir manipuler un peu. Avec l'aide de ma tutrice, je prépare un filtre que nous observerons dans un second temps au Microscope Electronique à Balayage.
On cherche à observer le comportement des micro-organismes vivant dans un milieu dépourvu d'oxygène.
Pour préparer ce filtre, nous utilisons l'eau du Lac Pavin,  qui a été prélevée juste en dessous de la limite oxique-anoxique, en faisant attention de ne pas la mettre en contact avec l'oxygène de l'air ambiant. Pour cela, nous utilisons une seringue pour percer directement le flacon contenant l'eau. Après quelques étapes, on obtient un filtre fixé à un embout métallique, qui va être passé au métalliseur.









Métalliseur (source leica)
Mais qu'est-ce qu'un métalliseur ? Et bien c'est un appareil permettant de produire de minces films métalliques à grains fins et recouverts de carbone conducteur pour par la suite les visualiser au MEB. L'échantillon est placé dans une cuve. Après avoir fait le vide (élimination d'oxygène), le carbone va se déposer sur l'échantillon pour altérer sa forme et favoriser la conductivité de cet échantillon. 





MEB (source Google)




Une fois que notre échantillon est passé au métalliseur, il peut enfin être observé au Microscope Electonique à Balayage (MEB). Comme vous pouvez le voir sur l'illustration, l'appareil est relié à deux écrans. Celui de gauche affiche la topographie (le contraste permet de visualiser une différence entre éléments présents car plus un élément est lourd, plus il est blanc). L'écran de droite affiche l'analyse des Rayons X qui excitent les électrons (de manière spécifique). Les détecteurs du microscope permettent de reconnaître quels éléments sont présents. 
Si vous voulez en savoir plus sur le MEB, je vous invite à consulter le lien ci-dessous.








Nous avons par la suite observés quelques échantillons et la visite touchait à sa fin. 
On se retrouve le 2 avril pour la dernière visite en laboratoire.

Scientifiquement, Leïla.

jeudi 26 mars 2015

Petit bout de Mexique en plein Paris !

Jeudi 26 Mars 2015, 14H00



Aujourd'hui j'ai rendez-vous avec Jennyfer pour ma seconde visite, qui s'annonce bien remplie ! Pour la première fois, je me rends dans les locaux de l'IMPMC qui se situent à Jussieu, tour 23. Elle me fait visiter les lieux, tout d'abord au 5eme étage. Je découvre les laboratoires dans lesquels son équipe travaille et je constate que certains sont un peu différents de ceux que j'ai pu voir auparavant. Comme je vous le précisais dans l'article concernant la première visite, les chercheurs travaillent dans des conditions anoxiques, car les micro-organismes qu'ils étudient ne vivent pas en présence d'oxygène. J'ai donc l'occasion d'élargir ma connaissances des machines de laboratoire.










 Après avoir vu des laboratoires comme ceux que l'on peut retrouver à l'atrium, (à Jussieu), je découvre cet appareil, qui n'est autre qu'un bioréacteur. Mais qu'est-ce qu'un bioréacteur ? Et bien c'est ce qui permet aux chercheurs de multiplier les micro-organismes qu'ils possèdent, tout en contrôlant les conditions de culture (pH, température, pression...). 




Les micro-organismes recueillis sont ensuite placés dans une hotte, totalement dépourvue d'air. Pour que les échantillions puissent entrer, ils traversent un SAS où ils sont "épurés". Par la suite, ils sont manipulés à l'aide de gants comme ceux que vous pouvez voir sur l'image de droite.





















Place au Microscope Electronique en Transmission (MET). Contrairement aux autres appareils, il se situe dans les sous-sol de Jussieu, car son utilisation nécessite une totale obscurité. Il s'agit d'une technique de microscopie, faisant appel à un faisceau d'électrons transmis à travers un échantillon, ici de micro-organismes en culture par exemple. Sur l'image de droite, Adrienne, maître de conférence au Muséum National d'Histoire Naturelle, essaie de détecter la présence d'uranium dans son échantillon. Après une longue observation, elle y arrivera enfin. 

S'en suivra une rencontre avec Feriel Skouri-Banet, ingénieur et responsable de la plateforme de microbiologie qui me présente un lac similaire au lac Pavin, mais situé au Mexique. Ce lac est le lac Alchichica, similaire au lac Pavin. A ma grande surprise, j'ai pu voir le magnifique travail qui a été réalisé: dans un aquarium, les chercheurs travaillant avec Feriel ont produit une reconstitution (bien sur plus petite) de ce lacd et le résultat est juste magnifique. N'hésitez pas à consulter le site de l'IMPMC pour en savoir davantage sur les projets et travaux des chercheurs

On se retrouve très bientôt pour la suite des visites en laboratoires.
Scientifiquement, Leïla.

vendredi 20 mars 2015

Première expédition



                                                                                                           
     Vendredi 20 mars 2015, 10H00



  
   Ce matin, j’ai rendez-vous avec Jennyfer à l’IMPMC, Institut de Minéralogie Physique des Matériaux et Cosmochimie, qui se situe au Museum National d’Histoires Naturelles (Paris 5e). Dans le cadre de mon module « Médiation Scientifique », je dois réaliser des visites en laboratoires afin de produire un travail que les enseignants de l’Education Nationale pourront utiliser comme support lors de leurs enseignements. 

                                                                        
Pour commencer nous parlons du module de module de médiation scientifique: je me présente et j'explique pourquoi je fais ces visites en laboratoire. Jennyfer se présente à son tour et m'informe des travaux menés à l'IMPMC, notamment son métier de chercheur. Dans ces laboratoires, on s'occupe d'analyser les micro-organismes, leurs mécanismes, contrôles, et activités. On essaie de reproduire la biominéralisation dans les mêmes conditions que des milliers d’années auparavant. C’est ce que l’on appelle la fossilisation expérimentale. Pour cela, on se positionne comme étant dans un milieu totalement dépourvu d'oxygène, car avant                                                                                     il n'y en avait pas sur Terre. 



Laboratoire
Jennyfer me fait visiter les lieux et me montre les laboratoires (du moins une partie car l'autre est située sur le campus Jussieu).
Les minéraux sont placés dans des autoclaves, sous pression et à haute température, dans des fours. Mais les recherches se font également sur le terrain. Il est possible de commander des minéraux dans des catalogues mais les rechercher soi-même est plus intéressant. Jennyfer fait aussi des expéditions, notamment dans le Massif Central, au lac Pavin, mais d’autres équipes se rendent au Mexique, afin d'étudier un lac similaire nommé Alchichica. Dans le cas du Lac Pavin , c'est l'eau du lac qui est directement étudiée, et conservée en chambre froide ou dans des flacons, lorsqu'elle est prête à être analysée.









Four







                                                            


J'ai également pu découvrir la NanoSims, procédé d'analyse de surface connu sous le nom de SIMS, qui consiste à bombarder la surface de l'échantillon à analyser avec un faisceau d'ions. L'échantillon est alors pulvérisé, et une partie de la matière pulvérisée est ionisée. Ces ions secondaires sont alors accélérés vers un spectromètre de masse qui permettra de mesurer la composition élémentaire, isotopique ou moléculaire de la surface de l'échantillon.




Il faut savoir que sur le terrain, et éventuellement après expédition, le travail se fait avec d’autres laboratoires, spécialisés dans d’autres domaines, comme la biologie, la chimie moléculaire, pour un rendu complet des recherches, avancées et résultats. 

Poster 
Le fruit de ces expéditions et projets de recherche est communiqué à d’autres chercheurs et au grand public par le biais de : 
-congrès, présentations orales, posters 

-articles scientifiques (revues) : les écrits sont envoyés au journal qui émet un avis et les transmet à d’autres scientifiques qui relisent et font des commentaires, critiques. C’est ce que l’on appelle la révision.Suite à cela, l’éditeur choisit de publier ou non l’article, en fonction de ce qu’il y a à revoir. 

-site internet du laboratoire : environ 1 fois par mois le laboratoire publie un article sur le Muséum d’Histoire Naturelle -Journal du CNRS -Evénements publics : Fête de la Science… 

-Expositions au Muséum


 Voilà pour ma première visite à l’IMPMC. On se retrouve prochainement pour un article sur la carrière professionnelle du chercheur et la construction d’un projet de recherche. Bonne journée et à bientôt ! Scientifiquement, Leïla